En 1960, après des années de grande noirceur, le Québec se réveillait et en élisant le parti libéral de Jean Lesage, il s’aventurait dans ce qui deviendrait la Révolution Tranquille qui permettait au Québec d’atteindre une certaine autonomie.
Il me semble que nous avons fait beaucoup de chemin depuis, mais nous sommes maintenant rendu au 50e anniversaire de cette Révolution Tranquille.
En 2010, soit exactement 50 ans plus tard… nous marchons à tâtons dans une autre sorte de grande noirceur, celle de ne pas avoir l’assurance que nous sommes en confiance dans la société.
En 1960 le gouvernement de Duplessis gérait en autocrate la province de Québec et l’Église avait la main-mise sur l’Éducation et la Santé.
En 2010 le gouvernement de Charest ne gère-t-il pas en autocrate aussi, avec les gaz de schistes, le Mont-Orford, les enveloppes brunes, la construction et la collusion apparente, les baillons à l’Assemblée Nationale… l’accès à ses bureaux par des bailleurs de fonds qui scrutent des listes de candidats à des fonctions au sein du gouvernement.
Plus de 80% des Québécois, selon certains sondages, disent ne plus avoir confiance dans leur Premier Ministre et son gouvernement.
Plus de 242,000 signatures figurent sur une pétition du site de l’Assemblée Nationale, demandant la démission du Premier Ministre.
Sommes-nous à l’aube d’une nouvelle Révolution Tranquille ?
Qui aura le courage de prendre les rennes (à part le Père Noël qui fait ça une fois par année) et de mettre vraiment les deux mains au volant, non pas pour nous faire prendre le champ, mais pour nous conduire sur la route de la confiance et de l’épanouissement financier, économique, linguistique et culturel.
Un ou une personne qui serait au-dessus de tout soupçons, quels qu’ils soient et qui irait pour servir et non pour se servir, comme a déjà dit un politicien français.
En 1960, le parti libéral avait comme slogan: « C’est le temps que ça change ».
Il me semble que le slogan est toujours d’actualité, mais il n’est plus dans le bon parti.