Je le souhaitais tellement. J’avais écris au Maire pour lui faire une suggestion.
Il n’a jamais daigné répondre à mon message.

Je n’avais pas beaucoup d’estime pour lui au départ.
Je l’ai toujours trouvé arrogant, imbu de lui-même, comme s’il était infaillible, qu’il savait tout, connaissait tout. Comme si rien n’était impossible avec lui, car sans lui, tout l’était.

Il semblerait que plein de gens avaient ce même sentiment puisque après sa défaite et même avant, tant de chroniqueurs aient exprimé cet état de fait, soit,  » Le maire Coderre est arrogant « . Ha oui ! Ben dis-donc, je ne suis pas le seul à penser ça !

Pourquoi n’a t-il pas répondu à mon message. Trouvait-il que ma suggestion n’en valait pas la peine ? N’ayant pas songé à ça avant moi, la rejetait-il de la main ?
Suis-je paranoïaque ?
Oui, probablement, ça m’arrive souvent de croire que tout le monde est contre moi.
Mais un accusé de réception n’implique rien en soit et fait preuve de civilité.

Toujours est-il que dimanche soir, les résultats de l’élection m’ont apporté un baume de fraîcheur, de bonheur, d’espérance. D’espérance surtout, car enfin une femme comme Mairesse à Montréal. Il était temps. Et pas n’importe quelle mairesse.
Une femme dynamique, souriante, heureuse, simple mais déterminée, parfaite bilingue. Elle n’a pas la langue dans sa poche, s’exprime clairement et calmement. Elle sait où elle va, connait ses dossiers et surtout, elle ne se prend pas pour une autre. Elle explose de simplicité, de joie, ses rires cascadeurs me réconfortent, me remplissent de joie, d’espoir. Enfin une personne qui fait partie de nous, qui n’est pas une politicienne de carrière, qui ne raconte pas n’importe quoi pour se faire ré-élire en répétition avec des promesses qu’elle ne tiendra pas. On sent qu’elle apporte un vent de changement, un renouveau, un espoir longtemps espéré de la population qui n’en peut plus de ces politiciens véreux, qui manigancent, qui  profitent, qui travaillent pour leurs poches, leurs proches et les fourbisseurs de fonds qui en retour s’attendent eux-aussi à puiser dans les fonds, les nôtres, dans les poches, les nôtres, pour s’enrichir en ne payant pas d’impôts parce qu’ils se servent des lois pour placer leurs fonds dans des paradis fiscaux, à l’abri de l’impôt, mais bien au chaud, sous la couverture des lois passées par ces mêmes individus qui légifèrent dans ce pays.

Valérie Plante Coderre.
C’est le Titre de la Une des journaux de lundi matin que j’espérais voir en grosses lettres, mais bien sûr, cela ne serait pas le cas.

La Presse devait mal digérer ce matin, elle qui avait pourtant usé de son éditorial pour inciter les citoyens, ses lecteurs, à voter pour le maire sortant, qui effectivement, a sortit.
Tiens toi !… formule connue et si bien à point.

La Presse vient d’apprendre que le citoyen sait bien faire et n’a pas besoin des conseils d’un Journal pour se faire une idée.

L’espoir, raconte Fidèle Lachance dans une de ses chansons popularisé au travers ses prestations chez Paul Arcand, « L’espoir est dans l’espérance » disait-il et il a raison.
Il ne faut jamais démissionner et toujours garder l’espoir.
L’espérance est ce que nous avons de plus précieux après la liberté.

Valérie Plante nous l’a offert dimanche et nous l’offrira dans ce mandat de quatre ans qui l’attend. Je lui souhaite de se rendre au bout de ses rêves, au bout des nôtres et surtout que ces machos de politiciens qui détiennent encore les rennes du pouvoir, ne lui mettent pas les bois dans les roues.
Une chose qu’il ne devront pas oublier : elle est là par la volonté du peuple et ce même peuple votera en octobre 2018 pour un nouveau gouvernement à Québec.
Le peuple voit, comprend et sait, malgré qu’il soit trop souvent hypnotisé par les politiciens au travers ce que racontent les médias qui eux, sont soit utilisés par la politique ou soit, ils utilisent eux-mêmes les politiciens.
La Presse en est un bon exemple en se servant de son éditorial pour tenter de sauver le Maire sortant-sortit malgré leur intervention.

L’espoir, vous disais-je !