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À la recherche de vos ancêtres.

À la recherche de vos ancêtres. Posted on 16 juin 2019

Loin de moi l’idée de vous enseigner la généalogie ou de vous expliquer en détail comment entreprendre les recherches sur vos ancêtres.

De nombreuses organisations au Québec peuvent vous renseigner et vous aider dans cette aventure dans plusieurs villes et régions du Québec.
Les Archives Nationales du Québec et du Canada offrent des possibilités immenses.

Plusieurs bibliothèques municipales ont une section “ patrimoine ” disposant de nombreux livres de références pour faire des recherches de base. La bibliothèque de la Ville de Montréal à la salle Gagnon ou la Société de généalogie Canadienne Française à Montréal sont de beaux exemples d’endroits les mieux nantis à cet effet de même que la bibliothèque des Mormons de Salt Lake City, USA.

Il existe des CD comme Parchemin qui permettent des recherches sur les ancêtres et sur les contrats notariés. Ces CD sont accessibles via les sites des bibliothèques et des Archives Nationales. Si vous êtes branchés sur Internet, plus de 18,000 sites sont à votre portée. Il suffit d’interroger au moyen de moteurs de recherches pour trouver facilement. Toujours sur Internet, il existe des groupes de discussions auxquels vous pouvez vous abonner. Parmi les milliers d’individus partageant votre passe-temps plusieurs répondront à vos questions.

Voilà un survol rapide des possibilités offertes.
Pourquoi partir à la recherche de vos ancêtres?

C’est là mon sujet, vous donner le goût d’entreprendre ces recherches.

Si vous êtes ici à me lire, c’est qu’à priori le sujet vous intéresse. Vous n’êtes pas réfractaire à ce projet. Vous voulez en savoir un peu plus sur le sujet.
Je vais donc vous livrer ma propre expérience qui se traduit par déjà cinquante ans de travail plus ou moins intense, dans ce fabuleux projet.
Les 15 dernières années m’ont permis de passer plus de vingt heures par semaine à ce passe-temps puisqu’à la retraite, je dispose de plus de temps libre.

« Mon père disait que nous descendions du singe », disait le petit Darwin à son professeur d’histoire. À quoi le vieux monsieur lui répondit que la classe ne voulait rien savoir de ses histoires de famille.

Si l’Homme descend du singe, je peux affirmer que le singe descend de l’arbre et qu’en conséquence, l’Homme descend de l’arbre.

Savez-vous qui vous êtes véritablement?

Nous savons tous notre nom, notre date de naissance. Nous connaissons plein de choses sur nous-mêmes. Ne pas connaître nos ancêtres, c’est beaucoup de choses que nous ignorons de nous-mêmes. La connaissance de vos ancêtres pourrait vous apprendre que votre famille traîne des maladies héréditaires comme la fibrose kystique, le diabète, l’Alzheimer, l’arthrite, la dystrophie musculaire etc. Voilà déjà une bonne raison pour justifier votre recherche. Sachant par exemple que tous vos ancêtres sont morts de troubles cardiaques, vous pourriez entreprendre un programme de prévention, vous mettre au régime ou à l’entraînement, cesser de fumer et voir votre médecin plus souvent.

Si dans votre famille, des maladies chroniques surviennent dans l’adolescence ou la vie adulte, vous seriez en mesure de prévoir des actions qui permettraient peut-être de vous en tirer avec moins de séquelles que si vous ne le saviez pas. C’est là une facette intéressante, il y en a d’autres.

Beaucoup de gens se sont mis à la recherche de leurs ancêtres depuis 30 ans. Pourquoi ? Probablement parce que de plus en plus les familles se défont et se refont différemment. Les difficultés engendrées par les nouvelles modes de nommer les enfants dans les dernières années ont amené les gens à mieux se définir.

Dans mon temps, les parents avaient beaucoup d’enfants. De nos jours, les enfants ont beaucoup de parents. Mon petit-fils nous disait un jour qu’il avait 8 grands-mères. Les deux véritables, puis les deux conjointes les ayant remplacés, puis les mères de ces deux conjointes et enfin deux arrières grands-mères qui sont assez jeunes encore pour être aussi appelées “ grand-mère. Il oubliait d’inclure également la mère et la grand-mère du nouveau conjoint de sa mère de même que celles de la nouvelle femme de son père, tant et si bien que c’est plutôt 12 grands-mères qu’il peut se vanter d’avoir.

La recherche s’est compliquée terriblement avec tous les noms de famille composé, créés pour satisfaire les nouveaux parents qui savent très bien que de nos jours on se marie encore pour le meilleur et pour le pire, mais pas pour longtemps. La mode est passée aux noms composés. Mais quelles difficultés cela nous pose ! Voyez un peu.

Louise Lafleur et Pierre Deschamps ont une petite fille nommée Marguerite Lafleur-Deschamps. Yolande Lemaire et André Veilleux ont un fils Sébastien Lemaire-Veilleux. Marie Labrosse et Louis Adam ont un fils Paul Labrosse-Adam. Mireille Lamarche et Antoine DuPerron ont une fille Claire Lamarche-DuPerron. Anne Voyer et Alain Morand ont un fils Martin Morand-Voyer. Huguette Leboeuf et Vincent Haché ont un fils Arthur Leboeuf-Haché. Et que penser de Yoland Gingras qui épouse Alva Bisson laquelle devient maintenant Madame Alva Gingras.

Mais les complications sont encore plus grandes que cela, puisque les noms de famille ont changés au fil des ans. En effet, les gens étaient souvent illettrés et ne savaient pas écrire. Ils ne pouvaient pas épeler leurs noms aux officiers de la Justice ou de l’Église. Ainsi, les curés et les notaires écrivaient les noms tels qu’ils les comprenaient. Les gens prononçaient mal ce qui conduisait à une inscription souvent farfelue.

Par exemple :
Les Pichet qui sont devenus des Piché, des Payet devenus Payette, etc.
De plus, il y a toute la notion des noms auxquels étaient affublés des surnoms, surtout parmi les soldats du Régiment de Carignan-Salières et des Compagnies Franche de la Marine.
Ainsi, on retrouvait des noms tels :
Aubuchon dit l’Espérance
Audet dit Lapointe
Benoit dit Livernois
Bonhomme dit Beaupré
Brien dit Desrochers
Brunet dit Belhumeur
Chagnon dit Larose
Charron dit Ducharme
Crevier dit Duvernay
Deslauriers dit Renaud
Dizy dit Montplaisir
Dugas dit Labrèche
Duhamel dit Sanfaçon
Emery dit Coderre
Fontaine dit Bienvenue
Janot dit Lachapelle
Jarret dit Beauregard
Langlois dit Lachapelle
Meunier dit Lapierre
Payet dit St-Amour
Pelletier dit Antaya
Petit dit Beauchemin
Robin dit Lapointe
Tessier dit Lavigne
Tétrault dit Ducharme
Viau dit Lespérance
Plusieurs personnes ayant aujourd’hui le même patronyme, n’ont pas nécessairement le même ancêtre, voire, ne sont absolument pas des descendants d’un ancêtre ayant eu originellement ce patronyme.
À cela il faut ajouter les inversions de noms et prénoms.
L’ancêtre Robert Vincent a laissé des Vincent et des Robert.

On cherche aussi ses ancêtres pour savoir qui nous sommes et de quel clan nous sommes issus. Il est normal de se poser toutes ces questions.
Qui étaient nos ancêtres ? Étaient-ils connus, aimés, importants dans la société. Ont-ils joué un rôle quelconque dans la société, ont-ils fait leur marque dans leur domaine ? L’Histoire d’une famille reste la base de la recherche de l’histoire collective d’une société. Il fut un temps où des amateurs généalogistes plus ou moins sérieux vendaient des arbres généalogiques dans lesquels on retrouvait toujours un lien avec le Cardinal Léger, Maurice Richard ou une autre personnalité connue.

Il ne faut pas cependant croire que ceux qui ne s’y intéressent pas doivent être considérés comme des parias. Au contraire, ce n’est pas la tasse de thé de tous les gens. Ils ont sûrement leurs raisons parfois, mais souvent ils ne ressentent pas ce besoin tout simplement parce que l’esprit de famille ne s’est pas développé dans leur milieu. Ils peuvent appartenir à une famille désunie, détruite, ou provenir d’une famille si peu nombreuse que personne ne sait rien sur personne. Il se peut aussi qu’ils soient des enfants adoptés ou sont issus de parents n’ayant jamais connus leurs propres parents et par conséquent n’ayant jamais eu de réponses à leurs questions. Ils ont simplement abandonné, mis de côté ce besoin de savoir alors que d’autres au contraire adopteront l’attitude inverse et voudront tout apprendre.

Connaissez-vous les places natales de vos ancêtres?

C’est assez facile de répondre quand on a son certificat de baptême.
Facile aussi si nos parents ont eux-mêmes tenu des registres si modestes soient-ils et qu’ils ont confectionné un album de famille qui s’est transmis de génération en génération. Il y a dans des familles, des gens qui ne se souviennent même plus de la date de naissance de leurs parents ou de leurs enfants. Ils ignorent totalement les noms des grands-parents et encore plus l’endroit de leur mariage.

Généralement on sait où nous sommes nés. Savons-nous aussi si les autres membres de notre famille sont nés au même endroit . Il y a des familles qui sont sédentaires. De nombreuses générations d’une même famille sont nées dans le même village. D’autres familles sont nomades et s’éparpillent un peu partout. J’ai vu des familles de 10 ou 12 enfants où chacun d’eux était né dans une paroisse différente. Un ami français me disait dernièrement qu’il lui fut facile de retracer ses ancêtres jusqu’en 1640 puisqu’ils sont tous nés sans exception dans la même ville, lui y compris et il y demeure encore.

Ça renseigne beaucoup sur les activités de la famille ou du père. Le père était-il commis voyageur, avait-il un métier qui l’amenait de ville en ville? Pourquoi se déplaçait-il toujours, parfois chaque année ? Il y a des familles dont l’origine remontre pour quatre ou cinq générations dans un village paisible du début de la colonie. Ils sont tous cultivateurs de père en fils.
Soudainement les autres générations quittent le village et se dispersent. Certains vont dans un village voisin, d’autres beaucoup plus loin au Québec, d’autres ailleurs au Canada et plusieurs, surtout dans les années 1830-1900 vont aux États-Unis. Plus d’un million de québécois francophones ont quitté leur pays dans ces années-là, pour chercher du travail dans les entreprises de textiles américaines. Ils se sont installés dans les états du Massachusetts, du Rhode-Island, de la Nouvelle-Angleterre, du Maine, de New-York ou du Vermont.

Que sont devenus ces familles aujourd’hui?
La vôtre est-elle de celles-là ?
Les fréquentez-vous encore?
Savez-vous qui ils sont maintenant?
Êtes-vous en mesure de leur parler?
Plusieurs qui sont ailleurs au Canada ou aux États-Unis ne parlent plus le français depuis plusieurs générations. D’autres ont changé leur nom pour l’adapter à la prononciation anglaise.

Par exemple, des Moreau se nomment maintenant Morrow, des Pelletier ont changés pour Pelkier, des Lamarche pour March, des Lebrun pour Brown, des Trudel pour Truedell, des Boisvert pour Greenwood, des Charrette pour Buggy un coup partit. Parfois, vous découvrirez avec stupeur que plusieurs personnes qui vivent ailleurs sont parents avec vous. Ce fut mon cas il y a plusieurs années quand j’ai trouvé une famille qui se compose aujourd’hui de plus de 120 personnes sur 3 générations, bientôt quatre. Ils vivent dans l’État de New-York, dans le Vermont et la Californie. Ils ne parlant pas français, ils sont tout de même parents avec moi.

Savez-vous de qui vous descendez ?

Qui sont-ils ces ancêtres et que faisaient-ils dans leur temps?
Voilà une question fort intéressante à se poser.
Il ne faut pas s’attendre à trouver dans sa famille, du sang royal, des nobles, des riches, des célèbres, pas plus qu’il ne faut s’attendre à trouver des bandits, des pendus, des patriotes ou des politiciens.
Si parfois il s’en trouve, ça ne nous permet pas de nous enorgueillir ni de nous considérer paria selon le cas. Ce ne sont pas là des qualités génétiques, nous ne portons pas en nous-mêmes des gênes de noblesse, de riches, de pendus, de curés ou de bourreaux, quoique parfois dans ce dernier cas je ne sois pas certain que les gênes ne jouent pas un rôle.
À titre d’exemple, ce Monsieur qui récemment s’était mis à la généalogie et qui se targuait de descendre d’un Noble, son ancêtre était, disait-il, Sieur de Long. Or il avait mal lu ou interprété les mots à sa guise, mais la vérité c’est que son ancêtre était en fait un scieur de long (ouvrier qui abat des arbres et les scie sur la longueur pour en tirer des planches)

Il est intéressant à savoir quels métiers exerçaient nos ancêtres, ce qu’ils détenaient comme pouvoir, ce qu’ils réalisaient pour la société d’alors.
Pour la majorité d’entre nous, nos ancêtres n’ont pas d’histoire. J’entends par là que leurs noms ne figurent pas dans les livres d’Histoire du Canada ou du Québec ou d’ailleurs dans le monde selon nos origines. Sachez que ce ne sont pas les gens cités dans les livres d’Histoire qui ont uniquement fait cette Histoire. Il y a les historiens, ce sont eux principalement qui font l’Histoire des livres. La véritable histoire, elle est écrite tous les jours par le petit monde qui vit en silence et passe inaperçu aux yeux des historiens.

Quand on lit que Montcalm a fait telle ou telle chose, en fait, ce n’est pas toujours lui qui l’a fait. Souvent ce sont ses soldats ou ceux qui étaient sous ses ordres qui l’ont fait. La plupart du temps il n’y était pas, il était dans sa maison ou son quartier général. Bon, je ne veux pas partir de polémique ici, surtout si parmi vous il y a un historien. Je ne dénigre pas les historiens non plus. Cependant ils mettent au compte d’un seul homme des réalisations si nombreuses qu’il est bien évident que ce n’est pas lui qui les a toutes réalisées.

Prenez Frontenac par exemple, on dit qu’il a combattu les Iroquois.
Les a-t-il combattu lui-même et seul ? Non, il avait des soldats et des officiers à qui il demandait de le faire. Ce sont eux, ces mêmes gens qui ont écrit l’Histoire. Mes ancêtres étaient des officiers de la Marine Franche.
Ce régiment venait au Canada en ayant pour mandat du Roi Louis XIV de guerroyer contre les Iroquois. C’est le Marquis de Nonville désigné par le Roi pour remplacer Frontenac qui passait les commandes. Mes ancêtres comme bien d’autres ont combattu les Indiens. C’est à eux et à leurs hommes braves que le Gouverneur de la Nouvelle-France doit sa richesse que le Roy lui accordait pour ses talents. Il faut un Chef, il faut un responsable sur qui faire porter la responsabilité et ainsi on parle du chef et peu des subalternes qui ont pourtant fait beaucoup plus, travaillés beaucoup plus fort.

Les Archives Nationales regorgent de bouquins, de documents manuscrits, de microfilms, sur les archives militaires et civiles. Il y a les Relations des Jésuites où chaque Jésuite de la colonie a consigné par écrit ses observations de la vie quotidienne dont il était le témoin.
Ces renseignements, si vous les dépouillez, cela vous prendra un temps fou, mais il vous révèleront des faits inédits sur vos ancêtres ou sur ceux qui vivaient près d’eux. Vous en apprendrez davantage sur la vie de vos ancêtres dans ces temps-là.

Les premiers arrivants en Nouvelle-France, étaient majoritairement des hommes. Ces hommes étaient soit des militaires, soit des civils. J’ose dire qu’il y avait près de 50% de militaires, les autres étaient cultivateurs, colons, coureurs des bois, marchands, ou homme de métiers. N’espérez pas vous trouver un ancêtre célèbre, ce serait un mauvais départ. Quant on a trop d’attentes on est généralement déçus. Les chances que votre ancêtre fut d’origine noble est quand même assez important car tous les officiers de l’armée ou de la Marine Franche en étaient. Mais pas les soldats, qui eux cependant ont très bien pu épouser une fille de grande famille. Les femmes manquaient et le Roy y pourvut en accordant des dots à des filles de France qui acceptaient de venir épouser les hommes en attente. On les nommait “ Filles du Roy ” et c’est à tort que l’on a prétendu que c’étaient des filles de petite vertu. Elles étaient toutes des filles bien.

Certaines étaient filles de la noblesse, souvent sans dot, quelquefois veuves, plusieurs d’entre-elles étaient orphelines, sans personne sur qui compter en France. Elles n’avaient rien à perdre de venir au Canada épouser un solitaire avec qui refaire sa vie dans un pays neuf. Il ne faut pas oublier que la vie en France au 17ième siècle est loin d’être facile pour le petit peuple. C’est tellement vrai que ce petit peuple fera la révolution et coupera de nombreuses têtes pour s’asservir de la monarchie et se choisir de nouveaux maîtres tous aussi assoiffés de pouvoir que les précédents.

De 1663 à 1673, période où l’immigration de cette nature est la plus intense, près d’un millier de jeunes filles sont arrivées en Nouvelle-France. Un texte extrait de La vie quotidienne en Nouvelle-France, signale que:
« Pour les jeunes filles de condition, destinées aux officiers méritants, mais sans fortune, le cadeau du roi varie de cent à cinq cents livres. La dépense préliminaire est fixée à cent livres. Dix livres sont allouées pour le choix ou la levée, trente pour les vêtements et soixante pour la traversée. Pour sa part, le Conseil Souverain de la Nouvelle-France fournit, aux immigrées, quelques vêtements conformes au climat, et des provisions tirées des magasins du roi. »

Ainsi, grâce à leur ténacité et à leur courage, plus de 900 « filles du roi », sont devenues les mères d’une grande partie du peuple canadien-français.
Elles ont assuré la survivance et la conservation de son héritage moral et culturel. Les descendants de ces humbles femmes n’ont pas à rougir d’elles ni à les renier, ils doivent plutôt en être fiers.
Sources :
Centre de recherches généalogiques du Québec
11440, 54ième Avenue, Montréal, Québec, H1E 2J1
Téléphone: (514) 881-9633
Télécopieur: (514) 881-6753
Courrier électronique: cdrgduq@cam.org

Les recensements.

Les recensements de la Nouvelle-France, accessibles aussi aux Archives Nationales vous permettront de savoir ce que possédaient vos ancêtres, de confirmer qu’ils vivaient bien à tel endroit. Le jour du recensement on sait qui était membre de la famille en question, on apprend aussi quels étaient les quelques biens de base qu’ils possédaient, comme des vaches, des bœufs, des fusils, etc. Les actes notariés répertoriés dans Parchemin vous conduiront à trouver ces actes dans les microfilms et vous pourrez prendre connaissance de ce que faisaient vos ancêtres comme transactions notariées. Vous aurez accès à des testaments, des donations, des achats et ventes de propriétés, des adoptions, des inventaires de biens, etc.

Par exemple, j’ai trouvé l’inventaire des biens d’un de mes ancêtres, capitaine d’un régiment de la Marine Franche et Major des Trois-Rivières.

Les actes notariés.

Tous les actes notariés sous le régime français sont accessibles sur microfilms. Un logiciel nommé Parchemin qui roule sur CD permet de retrouver la cote de ces actes. Ensuite il faut chercher les dits actes aux Archives nationales.

À partir des renseignements de Parchemin vous pourrez accéder au document original qui est sur microfilm et prendre connaissance du contrat dans sa totalité. Une mine de renseignements qui vous permettra d’écrire ensuite l’histoire de votre ancêtre, de connaître sa richesse ou sa pauvreté, ses biens, ses transactions, bref, vous connaîtrez maintenant mieux votre ancêtre.

Les reconnaîtriez-vous si vous les voyiez?

Êtes-vous en mesure de dire qui est qui sur une photo de famille.
Savez-vous les noms de tous ces personnages que vous remarquez sur une vieille photo dans l’album de votre grand-mère ? Les noms sont-ils écrits dans le bas de la photo ou au verso ? Vous n’avez pas de photo de vos grands-parents ou de vos arrières grands-parents ? Dommage !
Je possède plus de 1500 photos des enfants derniers-nés dans la famille jusqu’à l’arrière-grand-mère de ma mère, une photo prise alors que l’aïeule avait 7 ans, en 1870. Je possède aussi des photos des églises de chacune des paroisses du Québec où sont nés des membres de ma famille, des photos des villages français, du Château de Grandchamp, etc.

Les photos des ancêtres sont d’une importance capitale pour bien les identifier. Souvenez-vous d’inscrire les noms sur les photos que vous conservez dans vos albums. Vous serez les ancêtres de quelqu’un dans cinquante ans. Il sera intéressant pour vos arrières petits-enfants d’identifier les personnages sur les vieilles photos qu’ils regarderont dans vos albums devenus vieux.

Interrogez les personnes âgées de votre famille.

Le temps presse et vous n’avez pas idée à quel point.
Reste-t-il des personnes plus âgées que vous dans votre famille ?
Si oui allez les voir, interrogez-les sur la famille, montrez-leur des photos et demandez-leur d’identifier les personnages qui s’y trouvent.
Demandez qu’ils vous expliquent qui étaient ces gens, ce qu’ils faisaient et où ils vivaient. Demandez-leur pourquoi ils vivaient ici ou là, ce qu’ils ont fait de mémorables, de bien, de mal, quel était leur métier, combien ils eurent d’enfants, de quelle manière ils sont morts, etc.

On n’écrit pas l’histoire d’une famille sans ces renseignements sur chacun. Il est tellement important de savoir ce que ces gens ont fait, où ils ont vécu, pourquoi ils sont morts. Il est très intéressant de connaître les raisons de décès de nos ancêtres, ça nous indique parfois une tendance et aussi comment s’y préparer, mais ça nous apprend aussi des choses intéressantes. Un de mes ancêtres est mort en attendant le tramway, appuyé sur le poteau de téléphone à l’arrêt. Un autre est mort d’avoir trop bu, il avait ingurgité la totalité d’un 40 onces de whisky en deux gorgées pour une gageure. Ses copains l’ont ramené à la maison dans une brouette. Il avait quitté la maison vingt minutes plus tôt, bien vêtu et sobre. Sa femme n’en croyait pas ses yeux de le voir revenir saoul et finalement mort.

Demandez aux personnes âgées de votre famille de vous montrer des photos de familles. S’ils vous en montrent que vous n’avez pas, demandez à les emprunter, faites-en des copies ou encore si vous êtes équipés d’un ordinateur et d’un numériseur, conservez-les sur un support informatique.
Prenez-les en photos, avec un appareil-photo ou encore mieux, une tablette iPad ou autre, ou un téléphone cellulaire. De nos jours rien ne peut nous empêcher d’avoir une copie d’une vieille photo qu’une vieille tante ne veut pas prêter. Vous aurez ainsi une importante banque de photos à peu de frais. Vous pourrez ensuite montrer ces photos à votre descendance et raconter qui étaient ces anciens qu’ils ne connaissent pas.

Votre vieille mère serait probablement très heureuse de recevoir en cadeau à sa fête ou à Noël, une photo de ses grands-parents que vous auriez trouvé dans ses vieilles photos et que vous auriez numérisé pour la restaurer et la rendre comme une neuve pour ensuite la faire encadrer. Vous n’êtes pas équipé pour faire ce travail ? Vous pouvez faire appel à un spécialiste. Aujourd’hui la technologie permet avec les ordinateurs et un bon numériseur, de corriger de vieilles photos et les améliorer. On peut enlever des choses, nettoyer une photo, enlever les bris d’une très vieille photo et rendre cette photo impeccable. Les jeunes sont presque tous habilité à travailler dans Photoshop.

Je fais de la photo depuis plus de 50 ans. Quand j’ai commencé la généalogie j’ai tout de suite songé à collectionner des photos des anciens. J’ai mis la main sur les albums de photos de ma grand-mère et de ma mère. Puis j’ai demandé à mes sœurs de me prêter leurs albums et ensuite je suis allé voir les cousins, cousines, oncles et tantes, de chaque côté. Je leur ai emprunté des photos que je n’avais pas et qui représentaient une valeur historique.

J’ai ensuite acheté un numériseur et un logiciel de photo que j’ai appris à utiliser. Maintenant je numérise les photos et les remets ensuite à leur propriétaire. Je peux aussi corriger ces photos et les améliorer.
De nombreuses vieilles photos sont tachées ou comportent des craquelures que je peux corriger facilement et rendre la photo comme une neuve.
Je peux aussi enlever des personnages.

Ma belle-mère avait une photo de son mariage. Elle est photographiée avec son mari au sortir de l’église. Derrière eux, il y a deux jeunes garçons, (ses frères) qui grimacent. En matière de grimaces, les jeunes n’ont guère changés. Inutile de vous dire que la valeur de cette photo en prend un coup et que la belle-mère n’a jamais songé à la faire encadrer. J’ai numérisé la vieille photo et enlevé les deux gamins tout en reconstituant le mur et la porte de l’église derrière eux. La photo est superbe maintenant.
J’ai quelques exemplaires de photos que j’ai ainsi corrigées et qui font l’envie de plusieurs membres de la famille.

J’ai mis toutes ces photos dans mon ordinateur portable. Quand je rencontre un membre de ma famille que je ne connais pas, je lui montre des photos afin qu’il puisse trouver des ressemblances, parfois il peut identifier un personnage. Si je rencontre quelqu’un de la famille que je connais je lui demande alors de m’identifier des gens que je ne connais pas sur des photos que je possède, que j’ai tiré des albums de ma grand-mère. Parfois il y a des noms qui ne me disent absolument rien, mais pour d’autres ils peuvent avoir une signification. J’arrive ainsi à établir l’identité de presque tout le monde.
Un passe-temps très valorisant.

La généalogie nous apprend l’histoire de nos familles. Au travers les recherches que nous effectuons elle nous apprend aussi l’Histoire du Québec et des villes ou villages où ont vécu ces mêmes ancêtres.
C’est une façon adorable d’apprendre plein de choses intéressantes.

Ça permet aussi de rencontrer beaucoup de gens. De faire connaissance avec de lointains cousins, de mieux connaître la famille, proche comme éloignée, de faire connaissance avec des gens qui portent le même nom de famille que nous et qui ne sont pas nécessairement parents ou qui le sont à la septième ou huitième ou neuvième génération au-dessus de nous.

C’est le cas pour moi par exemple alors que j’ai eu l’immense privilège de correspondre avec un Marquis qui était descendant d’un personnage ayant épousé la fille de mon ancêtre en France en 1718. Il m’appelait “ cousin ” gros comme le bras et pourtant nous étions reliés par des ancêtres communs à la douzième génération. Ce fut le cas aussi pour les Moreau de Saratoga Springs et Lake Placid qui vinrent à la maison et qui nous invitèrent de nombreuses fois pour des fêtes de famille chez-eux.
Nous sommes des cousins éloignés à la jonction des anciens qui remonte en 1777 à Verchères. Nous sommes devenus des cousins par choix, par intérêts, par goût de se retrouver ensemble, partageant le même ancêtre venu au Canada en 1685.

Ce fut le cas aussi avec d’autres chez qui nous fûmes invités quelques fois pour de grosses réunions familiales qui incluaient des parents des USA que je connaissais de nom pour les avoir trouvés dans les Archives Nationales ou ailleurs. J’eus ainsi l’occasion de les rencontrer tous en personnes et mettre des visages sur les noms. La situation était vraiment amusante pour moi. Ils s’interrogeaient sur mon compte, ne sachant pas qui j’étais réellement et n’étant pas capable de situer ma famille par rapport à la leur. Cependant dès qu’ils me disaient leur nom, je les identifiais rapidement en nommant leur père, mère, grand-parents. Ils étaient très étonnés que je sache tout cela alors qu’eux-mêmes ne le savaient pas très souvent.

Ça permet aussi de se faire de nouveaux amis, de voyager, de partager notre passion avec des collègues qui nous apporterons un plus dans notre vie. Par exemple, lorsque j’ai découvert les groupes de discussions sur Internet, je me suis mis à poser des questions, des gens m’ont répondu et de fil en aiguille, nous en sommes venus à correspondre par courriel de façon continue, presque toutes les semaines et parfois plusieurs fois par semaine. Nous en sommes venus à bien nous connaître et nous apprécier au point où quand nous sommes allés en France, nous avons rencontré ces gens.
Nous avons maintenant plusieurs amis aux pays des ancêtres grâce à ce passe-temps que nous partageons. Il nous est arrivé aussi de rencontrer des gens détestables, mais ce fut l’exception. Une fois, j’ai rencontré aux Archives de Montpellier un vieux monsieur qui m’a transcrit des textes anciens qu’il savait lire en occitan, ce qui est un avantage considérable.
Je pourrais parler aussi de Marie à Toulouse ou de Jean en Bourgogne de même que le maire de Grandchamp qui nous a permis de visiter le château de mes ancêtres, d’y prendre des photos. Il m’a même donné le contrat de vente du château entre la petite-fille de mon ancêtre et celui qui l’achetait en 1777.

Des secrets de famille découverts.

Je me souviens d’un cas où je rencontrais pour la première fois un vieux monsieur qui avait alors 87 ans. Je lui rappelai qu’il avait un frère de deux ans plus âgé que lui qui était décédé alors qu’il avait 12 ans.
Cela représentait un recul dans le passé de soixante-quinze ans.
Il écouta attentivement ce que je disais. Je vis perler des larmes de ses yeux qui coulaient lentement sur ses joues. Il ne disait pas un mot.
La tête baissée, il gardait le silence quand soudain il releva la tête en me disant : “ Vous n’êtes pas facile vous. Vous me ramenez des souvenirs douloureux que j’avais oubliés depuis très longtemps. J’ai eu tellement de peine de perdre ce frère qui était tout pour moi. Nous étions toujours ensemble. J’eus du mal à oublier cette épreuve, elle était enfouie très loin dans ma mémoire. ”
J’eus du mal à oublier la tristesse lue sur le visage de ce vieux monsieur.

Vous en viendrez un jour à détenir une banque formidable de données sur toute la famille. Cela fera de vous la référence par excellence pour tout ce qui concerne l’histoire de votre famille. Quelqu’un veut savoir la date de naissance d’une vieille tante, il fera appel à vous et vous aurez un autre contact personnel avec cette personne que vous n’auriez pas eu autrement.

Une discussion a cours à savoir qui était le premier mari de tante Estelle. Les gens feront encore appel à vos connaissances. Un décès survient dans la famille, vous êtes celui ou celle qui pourra rejoindre tout le monde car dans votre logiciel de généalogie vous aurez inclus tous les numéros de téléphones et les adresses de la famille, voire, les adresses courriels et les cellulaires. Vos frères et soeurs veulent célébrer le soixante-cinquième anniversaire de mariage de vos parents, voilà encore une tâche qui vous incombe, celle de retracer tous les cousins et cousines encore vivants pour les inviter.

Vous voilà devenu le dictionnaire de la famille, la référence ultime, l’expert en la matière. Personne ne peut vous contester, vous êtes la mémoire de la famille. Vous avez maintenant tellement d’informations que vous souhaitez écrire le tout et en faire un livret de famille. Ça va vous coûter les yeux de la tête et tout le monde va en vouloir une copie. Personne ne voudra payer les 35$ de la copie que cela vous aura coûté pour le faire imprimer. On dira que vous êtes chiche et que vous pourriez mettre ces renseignements à leur disposition gratuitement, après tout n’ont-ils pas tous participé à fournir les renseignements que vous possédez maintenant.
Ces renseignements ne sont-ils pas les leurs ? Oui et non.

Si par hasard vous êtes assez riche pour accéder à leur demande et le leur donner, ils vous relanceront tour à tour. Ils vous demanderont de ne pas mettre le nom de leur ex-femme ou d’inclure le nom de leur maîtresse actuelle qui changera l’an prochain. Certaines femmes ne voudront pas voir le nom du père de leur enfant avec qui elles n’étaient pas mariées et dont l’ex-chum n’a jamais pourvu aux dépenses de la vie de l’enfant. On vous dira qu’un prénom est mal écrit, qu’un tel n’est pas un vrai de vrai, qu’il fut adopté sans pour autant l’être officiellement etc. Vous apprendrez parfois qu’une telle s’est mariée en juin et avait accouché en février précédent.
Elle voudra que vous changiez sa date de mariage afin que les autres ne sachent pas qu’elle était enceinte avant son mariage.

Vous aurez découvert que votre grand-père a eu un enfant avec une autre femme que votre grand-mère et qu’il l’a reconnu. Il n’a jamais dit quoi que ce soit à sa femme et ses enfants et l’on vous demandera de ne pas mettre ce renseignement dans le livret de famille.

Vous constaterez qu’un enfant de la famille de l’âge de votre mère n’a pas de père, que sa mère est votre tante. Lors de vos recherches vous découvrirez que le père était quelqu’un de la famille dont le nom fut caché lors du baptême. Le curé a écrit “ né de père inconnu ” dans le registre alors que c’est faux. Une recherche exhaustive vous permettra de déduire que le père de l’enfant est en fait son grand-père ou son oncle, signe évident d’inceste dans la famille.

Attention à ce que vous direz dans le livret de famille pour ne pas heurter qui que ce soit. Comme le dit la chanson, “ son père n’est pas son père et son père ne le sait pas ”.

Vous croyez que j’exagère ? Vous n’avez encore rien vu.
Ne vous empêchez surtout pas de commencer vos recherches pour ça.
Vous aurez autant de plaisir à rechercher des situations compliquées qu’à trouver rapidement une lignée de neuf générations.

Une activité de couple ou de solitaire.

Vous en viendrez à vous impliquer tellement dans ce travail que votre femme se sentira devenir veuve de la généalogie comme elle était veuve du hockey ou du baseball quand vous aviez un emploi. Soit elle choisira de ne pas vous suivre, trop contente de vous voir sortir enfin de sa cuisine où vous tourniez en rond depuis votre retraite, soit elle trouvera la chose si passionnante qu’elle entreprendra elle aussi la recherche de sa famille. Partageant le même passe-temps, vous retrouverez vos bonnes années du temps de votre jeunesse alors que vous partagiez tout. La généalogie aura ainsi contribué à souder votre couple et vous sauver beaucoup d’argent en frais d’avocats et de partage du patrimoine familial, pour finaliser votre divorce.

Il faut être bien organisé.

Vous êtes presque convaincu ? Vous cherchez comment vous allez classer tout ça, conserver ces renseignements vous apparaît une lourde tâche ?
Ne vous en faites pas. Vous pouvez très bien entreprendre ce travail avec un cahier à anneaux et des feuilles mobiles sur lesquelles vous colligerez tous les renseignements en utilisant une feuille par individu. Vous pourriez aussi utiliser des fiches que vous classerez ensuite en ordre. Il existe des systèmes de fiches en trois ou quatre copies que vous pouvez classer selon trois ou quatre critères. Par exemple, vos renseignements sont inscrits sur la fiche en question à la dactylo. Vous avez quatre copies. Vous pouvez classer une fiche selon le nom de famille et les prénoms, une selon la date de naissance, une selon la date de mariage et l’autre selon la date de décès.

Vous pourriez à la place classer une fiche selon le nom, mettre une fiche derrière la fiche de votre père de façon que tous ses enfants soient aussi classifiés avec lui, mettre une autre fiche au nom du lieu de naissance et une autre rattaché au nom de l’époux ou de l’épouse. Les possibilités sont immenses. Mais n’oubliez pas que nous sommes au 21e siècle et qu’en conséquence vous avez certainement un ordinateur. Alors là, pas de problème, tout est facile. Il existe de nombreux logiciels de généalogie qui faciliteront votre tâche, mais encore faut-il choisir le bon. Cependant vous aurez là l’outil le plus performant. Vous n’avez pas encore d’ordinateur ? Voici la meilleure raison pour en acheter un ? Soyez prévenants.
Achetez un portable ainsi vous n’aurez pas à prendre des notes quand vous irez aux Archives, vous inscrirez directement vos renseignements dans votre portable, vous évitant ainsi de travailler inutilement. Le portable est l’outil le plus intéressant pour faire de la généalogie. L’idéal cependant est d’avoir un portable et un gros ordinateur avec un grand écran à la maison. Ainsi vous branchez votre portable sur l’ordinateur de la maison et vous pouvez travailler plus facilement tout en ayant par le fait même un fichier de sauvegarde.

Voilà ce que je voulais vous dire. Vous avez probablement dénoté dans mon discours à quel point je suis intéressé par ce passe-temps. Je suis un homme entier et je fais tout avec passion. Il faut que ce soit passionnant pour avoir occupé une grande part de mes loisirs depuis 50 ans.

Pensées à retenir.

J’aimerais terminer sur quelques pensées à retenir qui vous permettront de méditer plus longuement sur le sujet.

« On ne peut changer ses ancêtres
mais on peut essayer d’agir sur ses descendants. » ……Inconnu.

« Ne croyez pas que vous puissiez vous faire une place au soleil
en restant à l’ombre de votre arbre généalogique. »…….Inconnu.

« Quels misérables nous serions
si nous n’étions pas fiers de nos ancêtres. » …….Laure Conan.

On vit aussi longtemps que quelqu’un se souvient de nous………
…………………….Vieux proverbe russe.

« Le plus grand rassemblement d’ancêtres:
les Archives Nationales. »……………………………. Rick TheZoo.

On vit toujours dans le coeur de ceux qui nous aiment……. Rick TheZoo