Le Général Charles De Gaulle
Lille 1890 – Colombey-les-Deux-Églises 1970
Lors de son voyage au Québec à l’occasion de l’Exposition Universelle de Montréal en 1967, il remonte le Chemin du Roy, de Québec jusqu’à Montréal, en compagnie de Daniel Johnson père, alors premier ministre du Québec et chef du parti de l’Union Nationale. Partout sur son passage, il est acclamé par la population qui lui rend un vibrant hommage.
Ces honneurs lui rappellent son retour en France après la guerre, et sa remontée des Champs Élysées, acclamé par la foule en délire après la libération de Paris. Il ressent alors les mêmes émotions. Il prend la décision de livrer un discours patriotique dès qu’il en aura l’occasion, selon l’idée qu’il s’était préalablement faite en songeant que la France devait réparer sa grave erreur de 1760.
Il avait déjà planifié sa célèbre phrase qu’il prononcera au balcon de l’Hôtel-de-ville de Montréal, aux côtés du Maire de Montréal son Honneur Jean Drapeau de même que du Premier Ministre du Québec, Daniel Johnson.
Son arrivée à Montréal est acclamée aussi fortement qu’ailleurs au pays et alors qu’il est à l’Hôtel de Ville, il s’approche du balcon et aperçoit la foule immense qui l’acclame. Il veut prendre la parole mais le Maire Drapeau, fédéraliste à tous poils, lui affirme qu’il n’y a pas de micro disponible. Horreur ! Un micro est bel et bien en place et le Général s’en approche au balcon, devant la foule immense à ses pieds. Il ne peut s’empêcher de ressentir à nouveau de vives émotions face à ce peuple de descendants français qui l’accueille comme un père. Il leur tient alors un fervent discours improvisé où à la fin, il lance de sa voix puissante et grave un
« Je vous ai compris » qui se traduit par « Vive le Québec, vive le Québec libre » qui soulève la foule et qui héberlue son entourage sur le balcon.
Le scandale éclate. Le Kanada anglais et les fédéralistes s’offusquent.
Cette phrase, ce slogan, j’osereais dire « ce mot d’ordre » changera à jamais la destinée des Québécois et Québécoises » Il agira comme un catapulteur sur une bonne part de Québécois/ses francophones, dont je suis, qui souhaitent depuis toujours dans leur coeur un pays à eux où leurs traditions et leur langue seront protégés et où ils pourront enfin décider eux-même de leur sort au lieu de se voir imposer les vues impérialistes des britanniques qui souhaitent que le Canada soit unilingue anglais et assujetti totalement à la couronne britannique.
Le Général de Gaulle passe en revue les soldats de la Compagnie Franche de la Marine à la garnison de l’Île Sainte Hélène lors de sa visite à l’Expo 67.
Cette photo représente énormément de symboles, puisque entre autres, mon ancêtre était capitaine de la dite Marine Franche en Nouvelle France.