Posted in Littérature

Clubs Juvéniles de la Police

Clubs Juvéniles de la Police Posted on 21 juin 2019

Les Clubs Juvéniles de la Police de Montréal

Mot de l’auteur, Rick TheZoo.

Cette histoire est un minimum et ne représente vraiment pas toute l’ampleur de cette organisation ni ne rend vraiment grâce à leur juste valeur à toutes les personnes qui de près ou de loin ont permis que cette grande organisation existât. J’ai cependant voulu qu’elle ne sombre pas dans l’oubli car son existence a marqué de manière indélébile la vie montréalaise et surtout celle des jeunes qui eurent la chance exceptionnelle de participer à ce mouvement d’une manière ou d’une autre.
Il m’apparaissait dommage et malheureux que les générations suivantes ne sachent pas l’importance et les bienfaits de ce mouvement de même que la valeur des femmes et des hommes qui y contribuèrent.
J’espère que cet humble document permettra de leur rendre un dernier hommage.

Les intéressés par cette histoire peuvent communiquer avec moi. Je ne mettrai pas l’histoire sur mon site, le document est trop volumineux. Je suis toutefois disposé à échanger avec quiconque est concerné par cette grande aventure que furent les Clubs Juvéniles de la Police.

 Les Clubs juvéniles de la Police de Montréal
par RickTheZoo
DÉDICACE

À Ovila Pelletier
Fondateur des Clubs juvéniles de la Police, humaniste, dévoué à la jeunesse, décédé le premier jour d’avril 1958 alors qu’il était encore en service à titre de responsable du Bureau de l’aide à la jeunesse (B.A.J.)
de la Police de Montréal, avec le grade d’Inspecteur-détective

À Julien White
À plus de 80 ans, il possédait encore une bonne mémoire de ces événements. Il m’a ouvert ses dossiers et m’a permis d’utiliser ses écrits pour rédiger la majorité des idées et des textes de ce livre. Il était le bras droit d’Ovila Pelletier et agissait à titre de gérant-général des Clubs jusqu’à leur dissolution en 1965. Monsieur Julien White a pris sa retraite en 1972 du Service de la Police de la Communauté Urbaine de Montréal après trente-deux années de loyaux services.
Il occupait alors le poste de chef de bureau au Registre Central.
Il est décédé en 1999.

À Michael Hayvren
Directeur des sports pour les Clubs Juvéniles,
il a eu la sagesse d’écrire quelques articles
dans la Revue des agents de Police,
laissant ainsi à la postérité, le peu de récits
que nous ayons de la vie des Clubs en ce temps-là.
À partir de ses articles je me suis inspiré
pour la majorité des textes de ce livre.
Malheureusement je n’ai pas été capable de le retracer
et je ne sais pas ce qu’il est devenu.

À Pat Marrazza
Musicien et homme d’affaires montréalais bien connu,
il prend en charge la fanfare des Clubs Juvéniles dès 1949.
En plus d’une fanfare traditionnelle,
il met sur pied une fanfare d’accordéons des Clubs juvéniles.
Il organise chaque année une soirée musicale.
Il joue lui-même et invite des accordéonistes célèbres.
Les recettes de ces soirées servaient à acheter
les uniformes de la fanfare des clubs
et certains équipements de musique.

OVILA PELLETIER
JULIEN WHITE
PAT MARRAZZA

NOUS N’AVONS PAS DE PHOTO DE MICHAEL HAYVREN.

À la mémoire de toutes les policières et de tous les policiers de l’ancien Bureau de l’aide à la Jeunesse (B.A.J.) qui n’ont jamais ménagé leurs efforts et leur temps pour le bien-être des jeunes. Ils ont su, par leur amour inconditionnel, leur offrir des alternatives à l’oisiveté du temps, espérant qu’ils deviennent de bons citoyens.

 
FONDATION
Au mois de février 1949, quinze officiers de la Police de Montréal,
avec à leur tête le Capitaine-détective Ovila Pelletier,
commandant l’Escouade de la délinquance juvénile,
Monsieur Julien White employé civil de la même escouade et
le Directeur-adjoint de la Police de Montréal Monsieur Ernest Pleau,
soumettent une requête en vertu de la partie 3 de la Loi des compagnies du Québec demandant la constitution en corporation, sans intention de faire un gain pécuniaire, dans un but national, patriotique, philanthropique,
charitable, social, athlétique et sportif, d’un organisme qui sera connu sous les nom et raison sociale de:
« Les Clubs Juvéniles de la Police de Montréal Inc. »

Liste des 17 employés du Service de Police de la Ville de Montréal ayant soumis la requête pour fonder les »Clubs Juvéniles de la Police de Montréal ».
Pleau Ernest Directeur-Adjoint
Pelletier Ovila Capitaine-détective
Rawley Frank Inspecteur
Lévesque Joseph Elzéar Inspecteur
White Julien Employé civil
Benoit Joseph Napoléon Inspecteur-adjoint
Huneault Victor Inspecteur-adjoint
St-Pierre Marcel Sergent-détective
Diotte Roland Sergent-détective
Denault Gérard Sergent de police
Hayvren Michael Constable
Deschamps Gaston Constable
Chamberland Roger Constable
Picard Roger Constable
Yvon René Lieutenant
Jacques Georges-Henri Lieutenant

Photos – À venir – il manque le lien.

 ÉPILOGUE

Le 31 décembre 1965 prenait fin cette grande épopée de l’Histoire des Clubs Juvéniles de la Police de Montréal. L’Histoire saura la définir comme une belle histoire d’amour du prochain, de don de soi, d’engagement social.
Peut-être l’époque se prêtait-elle à ce genre d’action.
Une chose est certaine, les policières, policiers et employés civils qui ont bâti cette organisation l’ont fait volontairement, en y mettant de leurs sous, de leur temps et de leur amour. L’objectif était noble et durant 17 années consécutives, ces gens ont permis à de nombreux jeunes de connaître une vie meilleure, de faire du sport, de la musique, de pratiquer toutes sortes d’activités de groupe et devenir en bout de ligne de meilleurs citoyens. Plusieurs ont évité le pire grâce aux Clubs Juvéniles. Une organisation ayant réussi à rassembler 75,000 jeunes de toutes tendances, ce n’est pas une mince affaire.
À vous tous, engagés dans cette formidable aventure, même si vous en avez déjà retiré votre récompense par la satisfaction d’avoir accompli de grandes choses pour le bénéfice de votre prochain et pour la société, sachez que nous nous souviendrons de vous. Ce document en est la preuve.
Vous étiez des précurseurs et vous avez donné le ton.
Encore de nos jours des employés du Service de Police de Montréal suivent votre exemple. Curieusement, un organisme connu alors sous le nom de « Les Bénévoles du S.P.C.U.M. » a vu le jour grâce à l’initiative de ma soeur Marie-Claude secrétaire au S.P.V.M. nouveau nom du SPCUM depuis la fusion des municipalités de l’Île de Montréal en janvier 2002.