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Le système… québécois.

Le système… québécois. Posted on 25 juin 2019

Si vous lisez CyberPresse, vous devez lire les chroniques d’Isabelle Hachey.
Elle est parmi les meilleures sinon la meilleure chroniqueuse et journaliste que je connaisse et que je lise assidument.
Ce matin, elle nous parle de ce chauffeur de taxi qui a une grande expérience de l’enseignement, qui a fait un doctorat en éducation dans une université québécoise, et il n’arrive même pas à trouver un emploi en enseignement au secondaire.

Dans quel monde de merde vivons-nous ?
Le système…..
Le système de santé, je vous en ai parlé la semaine dernière.

Le système d’éducation, cette semaine… il ne va pas tellement mieux.
Le Québec manque de main-d’oeuvre. Le Québec manque de profs.
Il y a des profs qui ont fait des études jusqu’au doctorat et on les laisse conduire des taxis pour gagner leur vie.

Abdelhakim, c’est le Monsieur en question, est arrivée de Tunisie en 2002, en ayant déjà une dizaine d’année d’expérience en enseignement.
Mais comme c’est un immigrant, il doit se soumettre au bon vouloir de fonctionnaires qui appliquent rigoureusement les règles d’acceptation et de conformité des diplômes. Je comprends qu’on doit tout au moins s’assurer des connaissances suffisantes des individus avant de leur offrir un poste, quel qu’il soit.

Cependant, l’immigration n’a rien à voir avec Abdelhakim.

Son diplôme, il ne l’a pas obtenu en Tunisie, il a fait son doctorat en éducation dans une
U-N-I-V-E-R-S-I-T-É Q-U-É-B-É-C-O-I-S-E.

Qui met les bois dans les roues au Ministère de l’Éducation ?
Qui met les bois dans les roues dans les Commissions scolaires ?
Qui doit-on blâmer…. non, ne blâmons personne…..
Blâmons nous, tous que nous sommes, d’élire des gouvernements année après année, qui ne sont pas foutus de gérer correctement et qui laissent se détériorer des situations comme celle-ci.

On a besoin de profs, merde ? Est-ce que quelqu’un est à l’écoute ?
J’espère, qu’après la publication de la chronique d’Isabelle Hachey, le Ministre de l’éducation de la C.A.Q verra à corriger la situation sans délai.

Une situation similaire se répercute dans tous les domaines.
Les diplômés immigrants sont là, disponibles, à conduire des taxis alors qu’ils pourraient, voudraient, se mettre au service de la population dans le domaine qui est leur. Il souhaiteraient vivement laisser leur place de chauffeur de taxi à d’autres, qui cherchent aussi à gagner leur vie et rêvent de devenir chauffeur de taxi. Chacun son rêve légitime.