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Le pont Champlain.

Le pont Champlain. Posted on 2 novembre 2014Leave a comment

Mais qu’est-ce qu’ils ont ces CONServateurs d’Ottawa à nous faire chier constamment avec toutes sortes de niaiseries?
Nous en veulent-ils de ne pas leur avoir fait élire plus de députés et leur avoir préféré le NPD ? Sont-ils si vengeurs ?
Ma foi, à voir ce qu’ils tentent de faire de nos institutions, de nos infrastructures, je dirais que ça en a tout l’air.

Pourquoi se mettre à dos toute une population?
Nous avons un pont Champlain qui a une vie réduite du fait que son propriétaire ne l’a pas entretenu correctement ou sinon, n’a pas supervisé sa construction efficacement, ce qui fait qu’il fut mal construit et qu’il nécessite trop d’entretien.
Ce pont appartient au fédéral et c’est bien le fédéral qui y tenait mordicus à ce pont.
Il l’a construit si haut pour une seule raison, celle d’enjamber la voie maritime qui appartient aussi au fédéral.

Et maintenant, pour nous faire chier, ils veulent le faire en PPP et nous le faire payer alors que ce pont est absolument essentiel pour la voie maritime et donc pour le Canada en entier. Si vous ne croyez pas ca, tentez juste de faire un pont qui passerait au dessus de la voie maritime, mais à la hauteur du fleuve et voyez ce qui arriverait quand un bateau voudrait passer rejoindre Québec ou l’Atlantique. Ainsi, ce ne sont pas uniquement les Québécois qui doivent payer ce pont, mais tous les Canadiens car il leur rapporte autant qu’à nous.

Non content de créer une division profonde entre les Québécois et le ROC au sujet du pont (il est bien évident qu’un fermier réformiste de l’Alberta n’en a rien à foutre de vouloir payer le pont Champlain) le gouvernement crée une autre division au Québec en proposant de nommer le pont du nom de l’idole des Québécois, le grand Maurice Richard.

Si le Ministre Lebel sait très bien ce qu’il fait, c’est comme s’il essayait de créer cette division en offrant une solution « loose-loose » dans le jargon de ces politiciens qui n’ont en tête que de prendre le pouvoir.
Il nous offre quelque chose comme « je te coupe un bras ou une jambe » que choisis-tu.
Le pont est actuellement en l’honneur du fondateur de la Nouvelle France, ce pays qui nous fut enlevé par l’agresseur britannique en 1760. Agression – guerre – invasion – génocide – faites votre choix parmi ces les mots qui qualifient ce que Wolfe est venu faire en Nouvelle France. Champlain fait partie de l’Histoire de la Nouvelle France, de l’Histoire du peuple du Québec et malgré toute l’admiration et le respect que j’ai pour Maurice Richard, qui est aussi MON idole, je suis totalement contre l’idée de changer le nom de ce pont. Ici, Lebel s’attaque directement à l’Histoire de notre Peuple et sait très bien que beaucoup de Québécois opteront plutôt pour le nom de Maurice Richard.

Il serait préférable de renommer le Pont Victoria au nom de Maurice Richard, car premièrement les Québécois n’en ont rien à foutre de la Reine Victoria et deuxièmement ce pont est aussi solide, fort et puissant que l’était Maurice Richard.
Il est évident qu’un nouveau pont, ailleurs autour de Montréal, pourrait porter le nom de Maurice Richard.
Mais il faudrait un pont tout neuf, ce qui permettrait de le nommer « le pont neuf Maurice Richard » comme quelqu’un l’a déjà dit quelque part sur le Net…. je l’ai entendu à la radio ce matin, mais on n’a pas dit qui c’était. Quelle bonne idée.
Maurice Richard #9 – et comme il se nommait le Rocket, il faudrait un pont où ça bouge vite, pas un pont toujours encombré comme Champlain.

Monsieur Lebel et tous vos acolytes au gouvernement d’Ottawa, n’essayez pas de changer le nom de ce pont, vous aurez tout le monde à dos. En plus, vous avez des surplus indécents dans votre budget et ces surplus, les Québécois en sont les contributeurs tout autant que les autres Canadiens, alors vos surplus pour le Québec mettez les là.
Vivement des élections que l’on foute dehors ces CONServateurs qui s’attaquent constamment à nos institutions ou nos infrastructures.

Je vous reviens demain pour vous parler de Radio-Canada.

Je vous reviens demain pour vous parler de Radio-Canada.

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