Je suis un Montréalais et Montréaliste. J’aime cette ville, elle est très belle et malheureusement elle n’offre pas tout ce qu’elle aurait à offrir.
Trop de discussions inutiles, de tergiversations, trop de politiciens qui écoutent trop et n’agissent pas. Trop de projets exceptionnels abandonnés et trop d’indécisions dans les travaux à faire, les réparations de routes, la construction du CHUM, bref, on stagne et pendant ce temps Toronto nous déclasse encore.
Non, mais qu’est-ce qui se passe avec ce pays… qui me semble en agonie parfois.
Y aurait-il quelqu’un qui pourrait enlever son pied du tuyau d’oxygène du rescussitateur de la ville, pour qu’enfin elle prenne un bon respir et reprenne sa forme pour devenir celle qu’on croit qu’elle pourrait être.
Hier je suis allé me promener dans le Vieux-Port de Montréal. C’est vrai que la pluie avait tombé une partie de la journée, mais les rues étaient désertes et pourtant il ne pleuvait plus. C’était d’une beauté… ces rues mouillées, ces édifices éclairés et là, au bord du fleuve, amarré au quai Alexandria, le Aïda Luna, un magnifique navire blanc, tout endimanché, tout éclairé, attendait patiemment ses pasagers sortis sûrement pour dîner en ville ou jouer au Casino.
Je regardais ça et me disait que cette ville était extraordinaire de beauté. Je me disais qu’elle méritait beaucoup mieux que ce qu’elle a. Et je ne comprenais pas ceux qui la dirige, ceux qu’on a élus? Et je songeais à la politique au Québec, à Maclean’s qui se permet encore du « Quebec bashing » et nous chie dessus alors que je ne les entends jamais gueuler contre Don Cherry.
Enfin… je me suis rendu à Cité du Havre et là… j’ai oublié un moment toute cette imbécilité de Maclean’s pour me remplir les yeux du plus beau paysage du monde.
Le voici.