Je ne suis pas surpris d’entendre un tel discours de la part du ROC.
Il est évident que ça origine de la différence qui nous concerne.
Deux peuples, deux cultures.
Mais, errent tous ceux qui viennent dire que c’est parce que nous avons des options d’indépendance que nous serions plus corrompus que les autres Kanadiunes.
Je ne prétends pas que les politiciens de langue française sont les plus honnêtes.
Ils ne sont pas tous les plus corrompus non plus.
Une chose est sûre, ils sont plus nombreux les politiciens/ciennes de langue française à s’être démarqués comme excellents politiciens.
Qui donc a dirigé ce pays le plus fréquemment depuis la Konfédération?
Qui donc a passé les lois les plus sociales, les plus avant-gardistes, les plus humaines, sinon les politiciens de langue et de culture françaises.
Toutefois, quelques scandales furent plus déterminants dans cette croyance que le Québec est un foyer de corruption politique.
Le scandale des commandites y est pour beaucoup.
L’enquête Cliche sur le scandale dans le domaine de la construction en fut un également.
La situation actuelle qui prévaut au Québec avec les dénonciations faites par l’émission Enquêtes de Radio-Canada, sur les enveloppes brunes encore dans le domaine de la construction, avec les suppositions sur l’octroi de contrats sans appels d’offres, ou de connivence entre contracteurs pour s’accaparer tour à tour les faramineux contrats d’ingénierie civile, de la majoration de 30% des contrats dans les contrats gouvernementaux, et le refus du gouvernement Charest de créer une commission d’enquête dans ce domaine malgré les demandes répétées de l’opposition et le désir quasi unanime des électeurs, n’est certes pas pour améliorer l’image que projète le Québec sur la scène nationale.
La Commission Bastarache sur la nomination des juges démontre que le peuple ne croit le premier ministre qu’à 12% alors qu’il croit Me. Bellemare à 51% quand ce dernier affirme que le premier ministre lui aurait dit de nommer les juges en fonction de ce que lui ordonnait un collecteur de fonds du parti libéral. Il est à noter que c’est le premier ministre lui-même qui a décidé de créer cette commission de préférence à créer une commission d’enquêtes sur les manigances dans le domaine de la construction.
La question qui s’impose!
Pourquoi le premier ministre et son gouvernement s’acharnent-ils à refuser une commission d’enquêtes dans la construction?
Si personne n’a rien à cacher, il n’y a rien qui puisse empêcher que cette commission agisse et éclaire cette situation pour le moins nébuleuse. Un tel acharnement à la refuser n’est-elle pas suggestive de corruption connue qui serait ainsi dévoilée pour mettre en danger certaines personnes?
Ce qui est certain c’est que devant rien tout est possible et c’est là que les discussions s’enflent et que les rumeurs grandissent.
Nous pouvons presque prévoir les conclusions de la commission Bastarache.
Est-il inexact alors de croire que nous pourrions aussi presque prévoir les conclusion d’une autre commission, cette fois, dans le domaine de la construction?