Le projet de loi 115.

Nous sommes en démocratie dites-vous?
Le gouvernement libéral se comporte en dictateur!
Oui, il est élu pour gouverner.
Mais il gouverne seul, il se fout de l’opposition.
Il bâillonne. Et que signifie bâillonner.

Bâillonner signifie :
mettre un bandeau devant ou dans la bouche de quelqu’un pour l’empêcher de crier ou de parler.
Ça signifie de réduire au silence et au figuré, étouffer.
C’est aussi d’enlever la liberté d’exprimer sa pensée par des mesures restrictives ou l’intimidation.

Voici quelques synonymes de bâillonner:
enchaîner, mater, censurer, asservir, faire taire, museler, opprimer.

Quand le gouvernement décide d’utiliser le bâillon, il sait ce qu’il veut dire et connaît la définition de ce mot.
Alors direz-vous, nous sommes toujours en démocratie?
Je crois que ce sont là des méthodes qu’utilisent les dictateurs, les régimes oppressifs. ceux qui asservissent les peuples, qui veulent imposer leurs idées et ne pas tenir compte de l’opinion des autres.

Nous sommes ici devant une loi qui tient compte des ti-zamis du régime qui veulent que l’instruction dans un pays, soit un choix dans la langue. Mais cela n’existe nulle part dans le monde. Nommez-moi un pays où les citoyens étudient dans une autre langue que celle du pays. Vous me direz que nous sommes au Canada et que les deux langues sont officielles. Nous sommes au Québec et la langue officielle du Québec est le français. De surcroit, nous sommes 2% de la population américaine du nord et donc, nous sommes une petite minorité linguistique dont la langue est constamment menacée. Nous avons droit à la défense pleine et entière de cette langue.

Le reste du Canada ne se gêne pas pour instruire ses citoyens dans la langue anglaise. Le gouvernement libéral protège son vote en offrant aux allophones et anglophones de se payer un permis de contourner la loi 101.

Sommes-nous étonnés de cette attitude du gouvernement Charest?
Non!
Pas plus que nous le sommes de son attitude envers le reste des scandales qui pullulent ici et que dénoncent les journaux tel le MacLean’s.

Charest a les deux mains sur le volant.
Il se croit sur l’autoroute mais il roule dans le champs à l’année.