Évidemment, nous sommes encore une fois devant une résistance face à un pays qui est d’abord d’allégeance communiste, qui prône une idéologie de dictature, à parti politique unique.
Bien entendu, la population de Hong-Kong qui a vécu sous la tutelle du Royaume-Uni durant plus de 100 ans, n’est pas habitué à un tel régime imposé par Pékin depuis 1997, soit au retour de Hong-Kong à la Chine par les Anglais.
Le peuple de Hong-Kong est avant tout capitaliste et démocrate. L’obligation du retour sous un régime communiste est très douloureux pour qui a vécu sous un régime démocratique.
On peut comprendre Pékin de vouloir que la population de Hong-Kong rentre dans les rangs, mais est-ce que cela va satisfaire la population? Je ne crois pas. Les Hong-Kongais veulent continuer de vivre en démocratie et les étudiants surtout vont vouloir encore une fois mettre de la pression sur le gouvernement chinois qui lui n’a pas pour habitude de prendre des gants blancs quand il s’agit d’opposition à son régime.
On a vu ce qui s’est passé lors des événements sur la Place Tien’Anmen en 1989.
Pékin usera-t-il de la force et même de la force extrême pour déloger les manifestants de la « révolution des parapluies » ?
Je n’en sais rien, mais si le passé est garant du futur, les étudiants ont à y songer sérieusement avant de poursuivre leur opposition. Je souhaite profondément qu’il n’y ait pas de blessés et encore moins de morts dans cet affrontement.
Même si légalement le gouvernement chinois peut imposer sa loi, il se doit moralement de le faire dans un souci de préserver aussi la santé et la vie de ses sujets. Selon l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne, mais tel n’est pas toujours le cas dans les pays communistes.