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Retour sur une autre note.

Retour sur une autre note. Posted on 24 septembre 2009Leave a comment

Le 25 mars 2009, je revenais tout enthousiaste reprendre mon blogue dans une nouvelle optique. Je croyais pouvoir faire autrement que de dénoncer avec force et rage, les imbécilités de la société et l’irresponsabilité des dirigeants de la planète.

J’ai tenu moins de deux mois et j’ai abandonné. Pourquoi? Parce que j’ai conclu qu’il était impossible devant tant de désastre, de prendre une autre allure que celle de crier ma rage et mon désespoir envers ce que nous subissons et surtout face à ce que la société accepte de devenir sans dire un mot, sans se défendre, sans se révolter, sans comprendre qu’à ce rythme, ce sera bientôt l’enfer sur Terre.

Déçu, je me suis retiré de la discussion. Mais après 25 semaines de silence, je reviens à la barre. Je crois qu’Il est important de dire ce que l’on pense. C’est comme le droit de vote, le droit de parole. Si on ne l’utilise pas, il se perd.

Je veux juste vous dire cependant que je ne me sens plus l’âme à défoncer des portes, mais plutôt à essayer de livrer mes sentiments de manière différente, tout en restreignant mes élans. Ce qui compte maintenant, et ce qui serait le gage que mes mots réussissent à vous allumer, c’est que je constaterais que des changements de comportement surviendraient, lentement mais sûrement, dans la société.

Est-ce utopique de penser ainsi? Je crois que oui…

Il me semble qu’il est trop tard…

Nous sommes sur la pente descendante, elle est très prononcée et surtout très glacée et ça descend vite une telle pente, tant et si bien qu’il arrive un moment où la descente est irréversible. C’est là que nous en sommes. Suis-je pessimiste? Oui et pour cause. Rien ne va en s’améliorant.

Bon, OK! On verra bien. Je me remet au boulot. J’ai un besoin effréné de dire tout haut certains commentaires, lesquels sont à mon avis, partagés par plein de gens, mais leur silence est probablement dû au même désespoir qui m’habite parfois.

Au Québec, le peuple est asservi, soumis, résigné, docile. Il capitule devant ses dirigeants, devant la politique, la Justice. Il ne comprend pas comment il peut se faire fourrer autant par tout un chacun, par des fraudeurs qui empochent des millions et récoltent des sentences bonbons. Il est bouche-bée devant les millions qui disparaissent d’un coup de baguette, devant tant de dirigeants qui empochent des millions en primes à leur départ alors qu’ils sont responsables de fautes graves et on laisse faire, on laisse passer.

Il fut un temps où le mouton était notre emblème, du temps où l’Église régnait en Maître, où St-Jean-Baptiste avait les cheveux frisés comme des politiciens connus, et alors il y avait aussi un proverbe qui disait: « Se laisser manger la laine sur le dos ». Ouf! que ce proverbe s’adressait bien à nous et qu’est-ce qui a changé? La finance a remplacé l’Église, point! Le reste est pareil. On se laisse toujours manger la laine sur le dos, viendra un temps où il n’y aura plus de laine. Que ferons-nous alors?

J’ai la laine au coton.

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