Toutes mes prières vont vers la réussite de la remontée des mineurs du Chili qui sont prisonniers de leur mine depuis le 5 août 2010. Cela fait 68 jours qu’ils sont descendus dans cette mine et qu’ils y attendent que les travaux de forage soient terminés pour enfin regagner le plancher des vaches, revoir la lumière du jour, se chauffer la couenne au soleil et surtout, revoir leurs familles, les enfants, la femme, la parenté et les amis.
Ils sont devenus de véritables vedettes, connus du monde entier. Pourtant ce sont des gens simples, travailleurs, qui n’ont pas l’habitude de la renommée. Souhaitons qu’ils puissent retrouver le calme de leur petite ville, car depuis qu’ils furent découverts vivants, Copiapo est bourré de monde, de journalistes, de caméras, bref, rien n’est plus comme c’était.
Même les familles des mineurs auront à se reprendre en main après avoir vécu de tels moments.
Attendre, savoir qui aura droit d’envoyer une lettre, passer à la télé. Aujourd’hui, ce doit être pire. Chacun voulant monter le premier, ce sera difficile même en bas. Car sûrement que l’excitation est au maximum. Il y a aussi la crainte que l’appareil qui remontera le premier mineur, s’arrête en chemin.
Hum!
Ils sont vivants, c’est ce qui compte. Mais, depuis qu’ils savent qu’ils sont vivants, ils vivent d’espoir et aujourd’hui, certains sortiront du trou, j’espère qu’ils sortiront tous aujourd’hui.
Y a-t-il un vie après la mine?